E
Retour

© AFP 2009 - Tous droits réservés

 
  Accueil > Actualités
 

 

 

Les bureaux de presse du CNRS et du CEA ont organisé un voyage de presse au laboratoire

mardi 15 décembre 2009

 

Des envoyés spéciaux de grands quotidiens (Le Monde, Le Figaro, Le Dauphiné Libéré), de mensuels spécialisés dans les sciences (Sciences et Avenir, Science & Vie), de diffusions électroniques (Bulletins Electroniques.com, Science Actualités...), de radio (RFI), ou encore l'AFP venue en force avec un journaliste, un photographe et un cameraman ont été invités par les bureaux de presse du CNRS et du CEA à visiter le laboratoire.

 

Les questions ont fusé, les chercheurs présents (Jean-Louis Reyss, Gilles Gerbier, Fabrice Piquemal et Jules Gascon) ont été interviewés.

 

Après un bol d'air frais à la maison penchée, cet après-midi s'est terminé par une visite de notre expo et des précisions apportées en salle par les scientifiques.

 

Cette visite nous a valu un article dans le Figaro du 17/12/09, une page complète dans Le Monde du 19/12/09 et les dépêches AFP ont été reprises dans de nombreuses pages internets (lexpress.fr, nouvelobs.com, lesechos.fr, nordnet.fr, laprovence.com, lemonde.fr, charentelibre.com, lest-eclair.fr, 2424actu.fr, lematin.ch, france24.com, liberation.fr, la-croix.com, TV5 Monde, qc.news.yahoo.com, rtlinfo.be, tsr.ch, moov.mg, bonjour.lu, ...)

 

D'autres articles sont à venir, certains inspiré par les précédents comme celuidu JDD du 03/01/10.

 

Voir la revue de presse du LSM

 

Dépêches AFP :

 

- Traquer les secrets du cosmos à 1700 mètres de profondeur (REPORTAGE),Prev  

MODANE, 17 déc 2009 (AFP) - A 1.700 mètres de profondeur, sous le mont Fréjus,......

©AFP Fil Général - 17/12/09 - 11:21 - Heure Paris (671 mots)

 

Traquer les secrets du cosmos à 1700 mètres de profondeur - Reportage, Prev

17/12/2009 10h21 GMT - SCIENCES-RECHERCHE-ASTROPHYSIQUE - Monde (FRS) - AFP

Par Annie HAUTEFEUILLE

MODANE, 17 décembre 2009 (AFP) - A 1.700 mètres de profondeur, sous le mont Fréjus, les chercheurs du Laboratoire souterrain de Modane sont lancés dans une chasse aux particules de matière noire ou l'étude de fantomatiques neutrinos, mais disposent aussi d'instruments pouvant attester du millésime d'un vin.

L'entrée du LSM, laboratoire le plus profond d'Europe, se situe derrière un abri anti-incendie du tunnel de Fréjus.

Dans une chaleur étouffante, les équipes cherchent à comprendre "comment a été créé l'univers, de quoi il est composé et comment la matière va évoluer", résume son directeur Fabrice Piquemal, lors d'une visite de journalistes mardi.

Des applications pratiques sont aussi prévues au LSM : grâce à des instruments permettant de mesurer de très faibles taux de radioactivité, il est possible d'y authentifier le millésime d'un vin, l'origine du sel de Guérande ou des pruneaux d'Agen.

Pour rester "dans le top des laboratoires souterrains", M. Piquemal espère décupler la surface du LSM d'ici 2013, grâce à des financements dans le cadre du grand emprunt, en profitant du creusement d'une galerie de sécurité parallèle au tunnel du Fréjus.

La matière visible formée de protons, neutrons et électrons ne constituerait que 5% de l'univers et la matière noire, jusqu'à présent de nature inconnue, 23%, le reste, étant attribué à une énergie noire selon les récents modèles cosmologiques.

Pour traquer des WIMPS (acronyme anglais pour particule massive interagissant faiblement), hypothétiques particules de matière noire capables de traverser une montagne, les chercheurs ont caché leurs appareils sous 1.700 mètres de roches, pour les protéger des rayons cosmiques qui auraient brouillé le message.

Alors qu'en haut du mont Fréjus, le flux de rayons cosmiques est de 10 millions par mètre carré et par jour, au sein du laboratoire il n'arrive plus que 4 rayons cosmiques par m2 et par jour, selon M. Piquemal.

Les détecteurs ultra-sensibles de l'expérience Edelweiss 2 destinée à mettre en évidence des WIMPS sont en outre enfermés dans une épaisse coque de plomb les isolant de toute radioactivité ambiante. Comme le plomb moderne a une faible radioactivité résiduelle, une couche de plomb "antique" a été insérée tout près des détecteurs.

Une cargaison de plomb romain transportée dans un navire ayant sombré voici 1.600 ans au large des côtes bretonnes a permis au laboratoire de disposer d'un trésor : du plomb ayant perdu toute trace de radioactivité. Ce type de plomb peut valoir 250 euros le kg, souligne M. Piquemal.

D'autres protections (contre neutrons ou muons) entourent les détecteurs d'Edelweiss 2. Peu de chercheurs restent sur place. L'essentiel est piloté à distance et les équipes scientifiques peuvent vérifier en direct depuis l'Allemagne ou Grenoble si l'expérience marche, précise Jules Gascon, professeur à l'Université de Lyon.

Derrière tous ces blindages, "on laisse les détecteurs compter" en attendant qu'une WIMPS "cogne sur un noyau" d'atome de germanium ultrafroid (-273,13°C), le faisant reculer et émettre une infime quantité de chaleur et des électrons signalant son arrivée, explique Gilles Gerbier, responsable scientifique de l'expérience.

Un signal récemment identifié au LSM pourrait être le bon, même si statistiquement cela reste insuffisant, ajoute-t-il. La découverte a fait l'objet d'une publication scientifique.

Beaucoup plus massif que le piège à particules de matière noire, le détecteur NEMO 3, haut de 5 mètres, vise à étudier les propriétés des neutrinos, particules passe-muraille et reliques du Big Bang qui pourraient expliquer comment a été créée la matière originelle.

ah/mpf/phc
© 1994-2009 Agence France-Presse

 

 

- Le laboratoire de Modane, de l'étude du cosmos aux langoustes et coraux ENCADRE  

MODANE, 17 déc 2009 (AFP) - Le laboratoire souterrain de Modane, dédié à l'étude......

©AFP Fil Général - 17/12/09 - 11:37 - Heure Paris (431 mots)

 

MODANE, 17 décembre 2009 (AFP) - Le laboratoire souterrain de Modane, dédié à l'étude de la matière de l'univers, peut aussi dater les sédiments d'un lac alpin, repérer des rejets de l'usine de la Hague ou scruter la croissance des langoustes ou des coraux d'eau froide, grâce à ses détecteurs de radioactivité ultra sensibles.

Les détecteurs ont repéré que du césium 137 radioactif a été relâché dans l'atmosphère lors des essais nucléaires, avec un pic en 1963, ainsi que lors de la catastrophe de Tchernobyl en 1986, explique Jean-Louis Reyss, directeur de recherches au CNRS, en montrant le tracé des courbes des rejets.

Grâce à ces courbes, on peut dater et authentifier des vins: "une bouteille de 1903 ne doit pas avoir de césium", si on en trouve c'est qu'elle a été ouverte après 1945, date des premiers essais dans l'atmopshère, et qu'on y a rajouté du vin plus récent.

Nul besoin d'ouvrir la bouteille pour en vérifier le millésime: il suffit de la poser toute entière sur le détecteur pour mesurer l'activité infinitésimale du césium 137 contenu dans le vin.

Grâce aux détecteurs ultrasensibles de rayonnement gamma en service à Modane, il est aussi possible de dater les sédiments des lacs, porteurs de messages sur le climat en remontant jusqu'à 200 ans dans le passé. Outre le césium 137, d'autres isotopes radioactifs (américium 241, plomb 210) servent à retracer l'historique.

"Avec plusieurs marqueurs, on arrive à retrouver beaucoup de choses", à des taux de radioactivité bien plus faible que la radioactivité naturelle, souligne M. Reyss.

On peut ainsi, selon lui, repérer que des rejets de La Hague remontent jusque vers Lille.

Après avoir permis d'apprécier l'âge moyen des carapaces de crustacés pour la régulation de la pêche, cette méthode de datation est actuellement utilisée pour estimer la vitesse de croissance de coraux profonds au large du Groenland en recherchant la proportion de différents isotopes.

"Deux grammes de corail" peuvent suffire pour faire une datation et répondre aux demandes de chercheurs en paléoclimatogie, précise M. Reyss, relevant que les différentes activités de mesure rapportent quelque 100.000 euros par an à son labo, permettant d'autofinancer l'achat de matériel.

ah/mpf/phc

  - Le laboratoire de Modane, de l'étude du cosmos aux langoustes et coraux  

Modane, 17 déc 2009 (AFP) - Le laboratoire souterrain de Modane, dédié à l'étude......

©AFP Documentaire - 18/12/09 - - Heure Paris (434 mots)

 

 

 

 

 

- Le laboratoire de Modane, de l'étude du cosmos aux langoustes et coraux  

MODANE (AFP)...

©AFP Multimédia - 19/12/09 - 10:18 - Heure Paris (373 mots)

 

Le laboratoire de Modane, de l'étude du cosmos aux langoustes et coraux

MODANE (AFP) - 19.12.2009 10:17

Le laboratoire souterrain de Modane, dédié à l'étude de la matière de l'univers, peut aussi dater les sédiments d'un lac alpin, repérer des rejets de l'usine de la Hague ou scruter la croissance des langoustes ou des coraux d'eau froide, grâce à ses détecteurs de radioactivité ultra sensibles.

voir_le_zoom : Vue prise le 15 décembre 2009 au laboratoire souterrain de Modane, le plus profond en Europe.

Vue prise le 15 décembre 2009 au laboratoire souterrain de Modane, le plus profond en Europe.

Le laboratoire souterrain de Modane, dédié à l'étude de la matière de l'univers, peut aussi dater les sédiments d'un lac alpin, repérer des rejets de l'usine de la Hague ou scruter la croissance des langoustes ou des coraux d'eau froide, grâce à ses détecteurs de radioactivité ultra sensibles.

Le laboratoire souterrain de Modane, dédié à l'étude de la matière de l'univers, peut aussi dater les sédiments d'un lac alpin, repérer des rejets de l'usine de la Hague ou scruter la croissance des langoustes ou des coraux d'eau froide, grâce à ses détecteurs de radioactivité ultra sensibles.

Les détecteurs ont repéré que du césium 137 radioactif a été relâché dans l'atmosphère lors des essais nucléaires, avec un pic en 1963, ainsi que lors de la catastrophe de Tchernobyl en 1986, explique Jean-Louis Reyss, directeur de recherches au CNRS, en montrant le tracé des courbes des rejets.

Grâce à ces courbes, on peut dater et authentifier des vins: "une bouteille de 1903 ne doit pas avoir de césium", si on en trouve c'est qu'elle a été ouverte après 1945, date des premiers essais dans l'atmopshère, et qu'on y a rajouté du vin plus récent.

Nul besoin d'ouvrir la bouteille pour en vérifier le millésime: il suffit de la poser toute entière sur le détecteur pour mesurer l'activité infinitésimale du césium 137 contenu dans le vin.

Grâce aux détecteurs ultrasensibles de rayonnement gamma en service à Modane, il est aussi possible de dater les sédiments des lacs, porteurs de messages sur le climat en remontant jusqu'à 200 ans dans le passé. Outre le césium 137, d'autres isotopes radioactifs (américium 241, plomb 210) servent à retracer l'historique.

"Avec plusieurs marqueurs, on arrive à retrouver beaucoup de choses", à des taux de radioactivité bien plus faible que la radioactivité naturelle, souligne M. Reyss.

On peut ainsi, selon lui, repérer que des rejets de La Hague remontent jusque vers Lille.

Après avoir permis d'apprécier l'âge moyen des carapaces de crustacés pour la régulation de la pêche, cette méthode de datation est actuellement utilisée pour estimer la vitesse de croissance de coraux profonds au large du Groenland en recherchant la proportion de différents isotopes.

"Deux grammes de corail" peuvent suffire pour faire une datation et répondre aux demandes de chercheurs en paléoclimatogie, précise M. Reyss, relevant que les différentes activités de mesure rapportent quelque 100.000 euros par an à son labo, permettant d'autofinancer l'achat de matériel.

© 2009 AFP

 

 

 

 

 

 

Imprimer Contact Plan du site Mentions légales Accueil

 

 

 

Rechercher


Sur le WEB du CNRS


Laboratoire Souterrain de Modane

Une du Labo Imprimer Contact Plan du site Crédits Téléchargez les Plug-Ins